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Au sein de l’Empire du Milieu, le regard porté sur les animaux de compagnie a considérablement évolué, ces derniers étant dorénavant choyés et adulés. Ce site chinois est clairement insupportable.
La controversée vente d’articles en peau animale sur un site chinois #
Toutefois, une ombre plane sur ce tableau idyllique : la présence, sur certains sites web du pays, d’articles confectionnés à partir de peaux de félins et de canidés. Ce commerce, qui suscite un vif émoi, est ardemment décrié par les fervents défenseurs du bien-être animal.
Le renommé quotidien Shanghai Daily nous apprend que la plateforme Taobao, une filiale du géant Alibaba, commercialise des milliers d’articles façonnés avec des peaux de félins et de canidés. Des parures tels que des pantalons et des couvre-chefs conçus en fourrure canine font partie des articles les plus convoités par les usagers.
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Face à cette agitation, Alibaba, société-mère de Taobao, tente d’apaiser les tensions. Un représentant de cette corporation, s’adressant à l’AFP, a précisé : « Il y a de tels produits sur Taobao mais il y en a au plus une centaine ».
Néanmoins, indépendamment du nombre exact de ces produits en vente, que ce soit en dizaines ou en milliers, Taobao est censée, selon ses propres directives instaurées en 2009, proscrire la vente d’articles élaborés à partir de peaux de chats et de chiens.
Un cadre dirigeant d’Alibaba, préférant rester dans l’anonymat, a admis que la plateforme pêche par manque d’agents de contrôle pour endiguer ces transactions illicites.
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La position des associations de protection animale #
Les entités oeuvrant pour la protection des animaux émettent l’hypothèse que ces peaux et fourrures, utilisées dans le processus de confection, proviennent d’animaux errants capturés. Ces associations déclarent être en quête d’un soutien accru de la part des autorités pour combattre cette activité inhumaine.
Zhai Yining, une figure éminente de l’Association chinoise de la défense des petits animaux, exprime sa préoccupation en ces termes : « Nous avons des volontaires pour protéger les animaux mais les contrôles du gouvernement sont insuffisants ».
La situation actuelle met en lumière la nécessité d’une régulation plus stricte du commerce en ligne. Elle invite également à une profonde réflexion sur la responsabilité éthique des grandes entreprises et sur la nécessité de conjuguer progrès économique et respect de la vie animale.
La responsabilité éthique et sociale des entreprises #
Il est désormais évident que les entreprises, en particulier les géants de la technologie comme Alibaba, portent une lourde responsabilité au-delà des simples transactions commerciales. Elles sont, de facto, les régulateurs de l’éthique de leurs plateformes et, à ce titre, elles doivent s’assurer que les produits vendus n’enfreignent pas les droits fondamentaux des êtres vivants.
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L’évolution de la conscience collective en Chine concernant les animaux de compagnie rend ces incidents d’autant plus controversés. Dans une société qui commence à valoriser davantage le bien-être animal, les entreprises doivent s’aligner sur ces valeurs ou risquer de s’aliéner une partie de leur clientèle.
Le dilemme souligne aussi le rôle vital que les organisations non gouvernementales et les associations de protection des animaux jouent dans la surveillance et la régulation de ces marchés. Ces entités peuvent influencer positivement le comportement des entreprises et sensibiliser le public à ces questions essentielles.
La collaboration entre ces acteurs – entreprises, gouvernements et associations – est cruciale pour garantir un avenir où le commerce et l’éthique ne sont pas mutuellement exclusifs, mais plutôt harmonieusement entrelacés.
